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Tribulations d'une lyonnaise à Paris...

Tribulations d'une lyonnaise à Paris...
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10 juillet 2006

Zizou, tu me fends le coeur...

Alors voilà, après un mois de joie, de suspense, de tension et d'enthousiasme, l'épisode Coupe du Monde 2006™ s'est achevé dans la douleur hier soir 9 juillet.
Ce n'est pas très original de parler de foot en ce moment je l'accorde...mais bon...je me sens un petit peu triste, car même moi, j'ai réussi à vibrer tout au long de l'épopée des Bleus.
Et bien oui, moi, qui ne m'intéresse au foot que :
     - en tant que fille : pour les joueurs (enfin pas tous...), voire parfois les tenues
     - en tant que lyonnaise : parce qu'on ne peut pas rester indifférent au foot quand on est 5 fois champions de France...
Oui, je me suis donc surprise à faire preuve d'une ferveur incroyable au fil des matchs et des victoires. Et pourtant...
Pourtant j'avoue que, comme tout le monde, je me suis royalement fait ch... pendant les deux premiers matchs et que, comme tout le monde encore, je n'aurais pas parié un string qu'ils passeraient le premier tour.
Et bien oui, c'est aussi cela le secret d'une bonne équipe : S.U.R.P.R.E.N.D.R.E
Ah ben pour le coup ils ont réussi !

Bref, la liesse a bien évidemment commencé le soir de la victoire contre le Togo: ma copine Madeleine m'embarque pour voir le match dans un bar, et c'était canon ! Grosse fête dans les rues après et tout...ceci dit, comme l'a fait remarquer un pote à très juste titre : "ça va, vous excitez pas, on vient juste de battre le Togo...c'est pas non plus un exploit!"
Puis on a continué contre l'Espagne, Madeleine devenant une supportrice de plus en plus fervente, et n'hésitant plus à exhiber
son maillot de l'équipe de France, ni à renverser son Coca (light bien sûr) sur tout le monde lors du coup de siflet final.
Pour le Brésil, nous avions un petit week-end prévu chez David en Normandie et nous avons donc pour l'occasion installé la TV dans le jardin ! C'était très champêtre, et nous avons, une fois de plus, arrosé la victoire comme il se doit.
Quant à la dernière victoire (contre le Portugal pour ceux qui auraient été plongés dans un profond coma la semaine dernière), ironie du sort, nous avons regardé le match rue de Lisbonne! Enfin on a gagné, tout le monde a vu ses gardiens d'immeuble tirer la gueule, j'ai mis une heure pour faire Montparnasse-Denfert, mais c'est pas grave, Paris était en fête et c'est le principal!

Enfin, venons-en donc au drame...la finale...aaah ces italiens...Bref, ce coup-ci, j'ai du faire faux bond à ma grande camarade de match pour cause de week-end à Genève prévu de longue date. Ben oui, j'avais pas vraiment pris en considération le fait que la France puisse être en finale et j'ai donc du changer mon billet au dernier moment pour éviter d'être dans le TGV pendant le match. Résultat : je l'ai regardé dans un immense pub anglais rempli de gens de toutes nationalités et de beaucoup d'italiens. Bon j'avoue, l'ambiance était sympa, et un italien m'aurait presque donné envie de trahir ma patrie...!
Bref, ce n'est pas le propos...moi ce que je retire de cette finale (mis à part le fait que je n'ai pas pu boire de champagne, grrrr...), ce sont de multiples questions :
     - pourquoi ZZ a eu ce geste ignoble à 10 minutes de la fin de sa carrière (on sait tous que les italiens sont des connards de provocateurs mais bon...)
     - est-ce que c'est sa sortie qui a fait basculer le moral et la concentration de l'équipe?
     - dans quel état psychologique on peut être quand on se retrouve à la place de Trézéguet?
     - et surtout : est-ce qu'on n'a pas nous-même encouragé l'Italie en passant notre temps à scander "Aller les Bleus!", alors que finalement, c'était pas vraiment la France qui était en bleu ce soir-là...
Aaaah la laaaa...je crois qu'on ne pourra jamais y répondre...

La seule chose que je peux dire pour sûr, c'est qu'on a échoué aux portes de la victoire, que c'est bien dommage, puis que c'est très relou d'entendre des klaxons toute la nuit quand c'est pas toi qui a gagné!
Après cette défaite, ben c'est retour à la vie "normale", à savoir des parisiens qui tirent la gueule, plus d'excitation à l'approche des matchs, plus de prétexte pour avoir une vie sociale et picoler, et surtout rechute de Chirac et de Villepin dans les sondages...! A quand les prochaines fêtes ? Mai 2007 ? hi hi hi...

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4 juillet 2006

De la recherche d'un appartement dans la jungle parisienne...

Mon obsession depuis un certain temps : me trouver un appartement. 

Normal me direz vous, cela fait bientôt 4 mois que je suis à Paris et je vis toujours chez mon oncle et ma tante à Bourg-la-Reine, je me tape donc tous les jours le RER B et ça commence à me gonfler très sérieusement.

Bon, facile de se dire que l’on cherche un appartement : c’est déjà une première étape dans un processus de conditionnement… 

Cependant, après une analyse poussée, je me suis rendu compte que quelque chose coinçait à la deuxième étape. En effet, deux choses s’opposent sérieusement à moi dans cette quête désespérée :

Bref, passé tout ça, je dois faire face à de nombreuses épreuves.
Il faut en effet que je me motive pour éplucher toutes les annonces sur le Net et surtout que je prenne mon
téléphone et que j’appelle pour toutes les annonces qui m’intéressent. Et là, c’est pas gagné :

"     -      Bonjour Madame, j’appelle concernant l’annonce pour un studio…

       -         Ah Mademoiselle, la personne qui s’en occupe est en rdv extérieur 

       -         Le studio est-il toujours libre ? 

       -         Oui, je vais prendre vos coordonnées puis Mr Machin vous recontactera "

Et voilà, tu as beau appeler deux ou trois fois, Mr Machin, lui, il te rappelle jamais, ou alors juste pour t’annoncer que le studio est loué… 

Après, quand tu arrives enfin à visiter l’appartement (« appartement » étant parfois un bien grand mot), tu arrives en bas de l’immeuble et tu vois 50 personnes qui font la queue…et là, que reste-t-il à faire ? Partir, retourner devant ton ordinateur en te disant que tu auras plus de chance la prochaine fois !

Pourquoi je n’aurais pas moi aussi un gros coup de chance après tout hein ?!? C’est tellement beau de croire encore au Père Noël...

-      ma fainéantise : oui, je l’avoue, j’ai la flemme de passer ma vie à aller visiter des appartements tous moches et je n’ai aussi et surtout pas le temps de faire toutes ces visites, sachant que je bosse tous les jours au fin fond de l’est parisien et que je suis en vadrouille tous les week-ends. Dur dur la vie d’artiste… ! 

-       les gens : et oui, j’ai l’impression que tout le monde s’est ligué contre moi et cherche le même appart’ au même moment...les gens ils font rien qu’à m’embêter, c’est pas très très normal tout ça !!! Bon ok…j’avoue que c’est peut être un petit peu normal…et que c’est peut-être même moi qui cherche la même chose que tout le monde au même moment...mais ça n'arrange pas mes affaires de toutes façons !

3 juillet 2006

Premiers pas dans ma vie de parisienne, ou la découverte d’un bien triste concept : « métro-boulot-dodo »

« Ah bon, mais ça existe pour de vrai des gens qui vivent comme ça ? ».

Et bien oui, ça existe…et je l’ai testé pour vous !

Recontextualisons : j’atterris à Paris, mi-mars. Je loge chez mon oncle, au sud de Paris, dans une charmante petite bourgade des Hauts-de-Seine (le 9-2) ayant pour nom Bourg-la-Reine (je ne m’attarderais pas là-dessus, les mauvais jeux de mots étant bien trop évidents…!). Je commence mon stage en marketing chez Traveldoo, dont les bureaux sont situés dans le fin fond de l’est parisien…le 20ème arrondissement. C’est vrai que ça aurait été trop dommage que je travaille en plein centre de Paris : c’est beaucoup plus drôle de me taper le RER plus deux lignes de métro le matin.

Le cadre étant posé, je peux désormais brièvement passer à ma journée-type :

Lever - RER + métro - boulot - RER + métro - dîner - TV - dodo (oui oui, ledit concept porte très bien son nom).

Mmmmmm...mais voilà une vie qu’elle est sympathique et excitante!!!

Et elle a été la mienne pendant mes premières semaines à Paris. On se dit qu’on ne supportera jamais, et le plus triste, c’est qu’au bout du compte on finit par s’y faire…

3 juillet 2006

Vous connaissez l'histoire de mon prénom ?

Oui, je sais, j’ai une forte tendance à raconter ma vie tout le temps et à tout le monde qui aura la gentillesse et la patience de m’écouter.

Certains se diront donc : « Mais pourquoi vient-elle aussi pourrir le net pour nous raconter une énième fois l’histoire de son prénom ? »

A ceux-là je répondrais que c’est comme ça, c’est mon choix (hihi) et c’est surtout le résultat d’un ennui profond au bureau : je n’ai rien à faire, personne à qui parler…il me reste mon ordinateur, donc pourquoi ne pas lui raconter ma vie à lui ? Je sais qu’il saura m’écouter et être compréhensif, ne se moquera pas de moi si par malheur je radote, et ne me vexera pas en ne riant pas à mes blagues minables puisque je sais que, quoiqu’il en soit, il ne peut pas rire…

Ceci étant dit, j’annonce donc officiellement l’ouverture de mon blog :

Après Sydney, Nantes et Shanghaï, vous pourrez donc suivre les tribulations de Marine R. à Paris…

Rideau !

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